Entreprise
Recherche 200 millions
Thomas Cook recherche désespérément 200 millions de livres (227 millions d'euros) pour boucler un plan de sauvetage qui lui permettre de poursuivre son activité. Malheureusement, les investisseurs privés ont décliné la proposition. Le voyagiste s'est tourné vers le gouvernement de Boris Johnson, mais selon la presse anglaise, il y a peu de chance pour que ce dernier signe un chèque.
Ce dimanche 22 septembre, le conseil d'administration de l'entreprise va se réunir pour décider de la suite à donner. Il se pourrait que dans la foulée, Thomas Cook doive rapatrier les quelque 600 000 touristes à travers le monde qui voyage avec le groupe, dont 150 000 Britanniques. L'opération serait la plus importante… depuis la deuxième guerre mondiale !
Ce dimanche 22 septembre, le conseil d'administration de l'entreprise va se réunir pour décider de la suite à donner. Il se pourrait que dans la foulée, Thomas Cook doive rapatrier les quelque 600 000 touristes à travers le monde qui voyage avec le groupe, dont 150 000 Britanniques. L'opération serait la plus importante… depuis la deuxième guerre mondiale !
Prise de contrôle
L'entreprise, qui essuie les incertitudes liées au Brexit ainsi que la chute de la monnaie britannique, doit aussi faire face à une concurrence accrue des autre tour-opérateurs. Thomas Cook prévoit une prise de contrôle par le chinois Fosun, avec à la clé 900 millions de livres. Mais il manque toujours 200 millions…
Le voyagiste, le plus ancien au monde, enregistre pourtant un chiffre d'affaires de 10 milliards de livres chaque année et organise les séjours de 20 millions de clients, notamment en Europe du Sud ainsi qu'en Méditerranée. L'an dernier, le groupe a subi la vague de chaleur dans une bonne partie de l'Europe, poussant les voyageurs à rester chez eux : pourquoi se rendre dans des destinations ensoleillées quand le soleil est déjà chez soi ?
Le voyagiste, le plus ancien au monde, enregistre pourtant un chiffre d'affaires de 10 milliards de livres chaque année et organise les séjours de 20 millions de clients, notamment en Europe du Sud ainsi qu'en Méditerranée. L'an dernier, le groupe a subi la vague de chaleur dans une bonne partie de l'Europe, poussant les voyageurs à rester chez eux : pourquoi se rendre dans des destinations ensoleillées quand le soleil est déjà chez soi ?
